Les césures sont un véritable "problème" dans la rédaction d'un ouvrage et dans la mise en page de celui-ci.
La première interrogation porte sur la présence d'une césure dans le libellé d'un mot d'interface : menu, item de menu, boite de dialogue, champ de saisie, case à cocher.... Supposons que le rédacteur parle à un libellé d'interface nommé Présentation. Le hasard de la mise en page introduit une césure dans ce mot : Présen-tation par exemple. Comment va réagir le lecteur ? Sera-t-il troublé par cette césure ? Cela va-t-il le déconcerter ? Va-t-il avoir du mal a repérer ce libellé dans l'interface ? Ou au contraire cela ne va en aucune manière le gêner ? Pour ma part je préfère qu'il n'y ait pas de césure dans tous les libellés d'interface.
Le deuxième cas le plus embêtant est la présence de césure dans du code informatique. Je prends l'exemple d'une propriété CSS background-color. La présence d'un tiret est normale et impérative dans la syntaxe de cette propriété. Donc si une autre césure apparaît, cela introduit une erreur de syntaxe : back-ground-color ne veut strictement rien dire. C'est clairement une erreur de syntaxe. Donc il faut impérativement faire la "chasse" à ces césures lors de la relecture du livre mis en page.
Vous retrouverez le même principe avec les URL. Dans les adresses web, nous avons la présence normale de tiret. Donc en ajouter d'autres introduit des adresses erronées.
jeudi 25 mars 2010
mercredi 21 octobre 2009
Le public ciblé et les prérequis des livres techniques
Quand nous achetons un livre technique, nous aimerions ne pas nous tromper sur le public visé et sur les prérequis nécessaires à la bonne compréhension du livre.
Il me paraît indispensable que les éditeurs de livres techniques, à travers leurs très nombreuses collections, indiquent systématiquement quel est le public visé. En fonction du niveau de compétence de chacun, nous voulons que le livre soit bien ciblé à nos besoins. Une personne très qualifiée ne sera pas intéressée par un livre expliquant les bases d'un logiciel et un débutant sera perdu par des précisions techniques très pointues pour des personnes ayant dix ans d'expertise. Si dès la quatrième de couverture, l'éditeur précise le public visé, c'est un plus indéniable et appréciable. Bien sûr vous allez me répondre que le libellé peut parfois prêter à confusion : qu'est-ce qu'un expert ? Qu'est-ce qu'une personne confirmée ? Qu'est-ce précisément une personne maîtrisant telle ou telle technologie ? Certes, mais en ayant l'indication du public visé et en parcourant rapidement les pages du livre, nous pouvons nous faire très rapidement une opinion : ce livre est-il fait ou non pour moi, selon mes compétences.De la même manière, connaître les prérequis est aussi une information indispensable à connaître avant d'acheter un livre technique. Supposons que j'achète un livre sur Photoshop pour faire de la retouche de photos. Dois-je avant cela être capable de maîtriser la prise de vue ? Va-t-on aborder dans ce livre la notion de balance des blancs ? La notion de sensibilité ISO des vues ? Dois-je déjà connaître les bases de Photoshop et de son interface ? Supposons que je veuille acheter un livre sur le design web avec les CSS (Cascading Style Sheets), dois-je connaître le HTML ? Dois-je avoir déjà créé un site web ? Là encore, avoir ces informations en quatrième de couverture est indispensable pour le choix d'un livre technique.
A tous les éditeurs de livres techniques : s'il vous plait, indiquez ces informations pour guider au mieux vos lecteurs, vos acheteurs.
mardi 6 octobre 2009
Livre Bien rédiger pour le web - Points d'amélioration
Tout d'abord merci à Isabelle de son commentaire constructif. Je ne réponds que maintenant, avec du retard (je suis en phase finale de rédaction d'un livre...). Voilà quelques remarques concernant le code HTML/CSS :
Le libellé des éléments HTML et des attributs est écrit avec des majuscules. C'est une syntaxe obsolète : privilégions uniquement des minuscules.
Pour mettre en gras,simple mise en forme visuelle, nous pouvons utiliser l'élément HTML ‹b›. Mais pour une synthèse vocale, il n'y a pas de différence. C'est pour cela qu'il faut utiliser l'emphase forte : ‹strong› qui permet une différence vocale du synthétiseur. Il en est de même avec l'italique ‹i› et l'emphase ‹em›.
Plus gênant, le paragraphe sur la taille des caractères. Si le concepteur utilise une taille de caractère fixe : en point (comme c'est indiqué dans le livre, page 112) ou en mm, cm... la personne handicapée ne pourra pas agrandir le texte proportionnellement. Il faut impérativement utiliser des unités relatives : le pourcentage (%) ou le cadratin (em). Sachez que par défaut les navigateurs utilisent valeur relative 1 em (ou 100%) = 16 points.
L'auteur revient sur ce sujet page 174 en indiquant bien l'utilisation préférable de la police Verdana. Page 175, l'auteur indique bien d'utiliser des tailles relatives.
Pour les abréviations et les acronymes, je réitère mas remarques précédentes (pour la page 139).
Pour les petites capitales, l'auteur montre un exemple avec une syntaxe totalement obsolète aujourd'hui : l'utilisation de l'élément ‹span›. Utilisez les feuilles de styles.
Enfin, pour écrire en petites capitales, l'auteur indique une syntaxe CSS de type "en ligne". C’est-à-dire que le code CSS est inséré directement dans l'élément HTML. Pas pratique du tout car l'auteur ne peut pas réutiliser cette mise en forme. Il faut créer un sélecteur de classe pour créer la règle et l'appliquer rapidement autant de fois qu'il est nécessaire.
Voilà, rapidement, quelques remarques constructives. Si je vois d'autres éléments importants, je vous en ferai part.
Les noms des éléments HTML :
L'auteur parle systématiquement de balises au lieu d'éléments HTML. Rappelons qu'un élément HTML est composé d'une balise d'ouverture, d'un contenu et d'une balise de fermeture.Le libellé des éléments HTML et des attributs est écrit avec des majuscules. C'est une syntaxe obsolète : privilégions uniquement des minuscules.
Confusion sur l'attribut alt, page 99.
Le texte qui apparaît au survol d'une image (ou d'un autre élément HTML) est l'attribut title et non l'attribut alt. L'attribut alt est une alternative textuelle à l'image. La valeur de l'attribut alt apparaît quand l'image n'est pas encore chargée, ou bien quand l'image n'est pas chargée. Ce texte peut aussi apparaître si l'internaute a demandé à ne pas afficher les images (pour gagner du temps au chargement). C'est bien la valeur de l'attribut title qui est affiché au survol de la souris. Cette confusion provient souvent d'une mauvaise interprétation de Microsoft Internet Explorer.Accessibilité et typographie, page 111
La police de caractère Arial, comme le Tahoma ne sont pas des polices faites pour la lecture à l'écran. Ce sont des polices qui ont été créées pour l'impression. Il est préférable de recommander la police Verdaana qui a été créée par le typographe américain Matthew Carter, pour une bonne lisibilité à l'écran.Pour mettre en gras,simple mise en forme visuelle, nous pouvons utiliser l'élément HTML ‹b›. Mais pour une synthèse vocale, il n'y a pas de différence. C'est pour cela qu'il faut utiliser l'emphase forte : ‹strong› qui permet une différence vocale du synthétiseur. Il en est de même avec l'italique ‹i› et l'emphase ‹em›.
Plus gênant, le paragraphe sur la taille des caractères. Si le concepteur utilise une taille de caractère fixe : en point (comme c'est indiqué dans le livre, page 112) ou en mm, cm... la personne handicapée ne pourra pas agrandir le texte proportionnellement. Il faut impérativement utiliser des unités relatives : le pourcentage (%) ou le cadratin (em). Sachez que par défaut les navigateurs utilisent valeur relative 1 em (ou 100%) = 16 points.
L'auteur revient sur ce sujet page 174 en indiquant bien l'utilisation préférable de la police Verdana. Page 175, l'auteur indique bien d'utiliser des tailles relatives.
Abréviations et Acronymes, page 139
Précisons que deux éléments HTML sont prévus pour gérer les abréviations et les acronymes : ‹abbr› et ‹acronym›.Les ancres - Page 151
Attention, la valeur de l'attribut name de l'élément a, doit respecter des règles d'écriture. Il doit contenir des lettres, des chiffres, des tirets et des tirets bas (underscore). Mais pas d'espace, ni de caractères accentués, ni l'apostrophe, comme le montre l'exemple. Il eut été plus judicieux de mettre un exemple de type : ‹a name="titre"›‹/a›.Mise en forme du texte, page 180, 181 et 184
L'élément HTML pour mettre en exposant est effectivement ‹sup›. J'ajoute que l'élément HTML pour mettre en indice est ‹sub›. Pour les chimistes cela est indispensable.Pour les abréviations et les acronymes, je réitère mas remarques précédentes (pour la page 139).
Pour les petites capitales, l'auteur montre un exemple avec une syntaxe totalement obsolète aujourd'hui : l'utilisation de l'élément ‹span›. Utilisez les feuilles de styles.
Enfin, pour écrire en petites capitales, l'auteur indique une syntaxe CSS de type "en ligne". C’est-à-dire que le code CSS est inséré directement dans l'élément HTML. Pas pratique du tout car l'auteur ne peut pas réutiliser cette mise en forme. Il faut créer un sélecteur de classe pour créer la règle et l'appliquer rapidement autant de fois qu'il est nécessaire.
Voilà, rapidement, quelques remarques constructives. Si je vois d'autres éléments importants, je vous en ferai part.
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lundi 21 septembre 2009
Livre Bien rédiger pour le web
Synthèse de lecture sur Bien rédiger pour le web... et améliorer son référencement naturel
Je suis en train de terminer la lecture de l'ouvrage d'Isabelle Canivet. Mon avis reste sur une impression mitigée.
L'ouvrage se lit très bien, le style est clair et les exemples très parlants. Pas de problème.
Là où je suis un peu déçu, c'est sur l'épaisseur du livre : il y a parfois (souvent ?) des redites, même à quelques pages d'intervalles. L'ouvrage aura largement gagné à être plus synthétique, plus court. Nous aurions eu alors une lecture plus dynamique en allant directement à l'essentiel (conseil pourtant répété 45 fois dans le livre).
Deuxième petit souci, des approximations dès lors que l'auteur parle technique et code HTML / CSS. Clairement ce n'est pas son domaine de prédilection.
Mais cela reste un livre largement recommandable. A lire donc.
PS : me reste la partie référencement à lire, pour un autre billet.
Je suis en train de terminer la lecture de l'ouvrage d'Isabelle Canivet. Mon avis reste sur une impression mitigée.
L'ouvrage se lit très bien, le style est clair et les exemples très parlants. Pas de problème.
Là où je suis un peu déçu, c'est sur l'épaisseur du livre : il y a parfois (souvent ?) des redites, même à quelques pages d'intervalles. L'ouvrage aura largement gagné à être plus synthétique, plus court. Nous aurions eu alors une lecture plus dynamique en allant directement à l'essentiel (conseil pourtant répété 45 fois dans le livre).
Deuxième petit souci, des approximations dès lors que l'auteur parle technique et code HTML / CSS. Clairement ce n'est pas son domaine de prédilection.
Mais cela reste un livre largement recommandable. A lire donc.
PS : me reste la partie référencement à lire, pour un autre billet.
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dimanche 12 juillet 2009
Une lecture et des vacances...
Voici une de mes lectures pour cet été : Bien rédiger pour le web ...et améliorer son référencement naturel d'Isabelle Canivet, paru aux Editions Eyrolles. Le site web étant déjà très bien fait (www.action-redaction.com), je pense que nous avons là une lecture prometteuse.
Et ce blog va prendre aussi des vacances, je vous retrouve à la rentrée.
Et ce blog va prendre aussi des vacances, je vous retrouve à la rentrée.
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